Qu’est-ce qu’un bookmaker ?

Ne pariez plus. Investissez !

Qu’est-ce qu’un bookmaker ?

Entre vos quelques billets dans la main et le champagne, votre villa et les palmiers, il y a une chose : le bookmaker !

Ce sont eux qui feront ( ou déferont ) votre réussite dans les paris sportifs.

Acteur primordial du monde des paris, il en existe des milliers dans le monde.

Des salle de paris de 500 m2 dans les casino de Las Vegas, au guichet FDJ sur le trottoir d’en face, en passant par les mises déposées chez les Yakuza ou dans les pub anglais du nord de Worcester… Il y en a partout, plus ou moins sérieux, plus ou moins légaux…

On voit leurs publicités se multiplier à la télé, sur internet et dans les stades, le bookmaker : de quoi s’agit-il ?

Un bookmaker, qu’est-ce que c’est ?

Un acteur clé du monde des paris

Un bookmaker est en français un terme que l’on peut traduire par : preneur de paris.

Il s’agit d’une personne morale (entreprise) ou physique faisant le lien entre des parieurs et des évènements, ici des matchs sportifs.

Il permet de parier de l’argent sur un match en fixant une cote sur laquelle ont joue de l’argent.

La cote représente la probabilité qu’un résultat se réalise. Elle est créée par le bookmaker qui estime à travers elle, l’issue d’un évènement sportif.

Vous pouvez découvrir ce qu’est la cote en lisant cet article.

Le bookmaker propose donc une cote, le parieur décide si il veut parier dessus.

Le fonctionnement est simple : vous déposer votre argent sur un résultat à venir.

Dans le cas où le pari est bon, le bookmaker reverse au parieur sa mise + son gain.

Dans le cas où le pari est perdant, le bookmaker garde la mise du parieur.

Le bookmaker peut-être physique ou numérique.

Ainsi, vous pouvez soit parier sur « le dur » en cochant au stylo au tabac presse FDJ ou encore les bars PMU ou bien en ligne, via les sites des bookmakers.

Entreprises privées, les bookmakers ont vocations à gagner de l’argent. De fait, ils ont un fonctionnement très rentable : lorsque vous pariez 1 euro, ils en gardent une partie pour se payer.

Comment un bookmaker gagne-t-il de l’argent ?

Il est très important de bien comprendre comment se  paie un bookmaker. L’argent qu’il gagne c’est le votre !

Comme nous vous l’indiquions au dessus, le bookmaker garde pour lui les mises perdantes des parieurs.

Supposons que les milliards de parieurs qui lisent notre site quotidiennement se mettaient à suivre assidument nos conseils et gagnaient sans cesse !

Les bookmakers auraient, dans ce cas, à reverser massivement les gains des parieurs assidus !

Dans ce cas, est-ce rentable pour eux de proposer des paris ?

Et oui !

En réalité, les bookmakers ne reversent pas l’intégralité de vos mises.

Ils en gardent une petite partie. Cette petite partie multipliée par les dizaines de milliers d’euros misés  chaque jour, c’est rentable !

On appel cela le taux de redistribution aux joueurs.

Il s’agit d’un pourcentage de chaque mise qui sont reversés aux joueurs en cas de gains.

Généralement, ce taux de redistribution est supérieur à 80 %.

Comment ça se traduit dans vos paris ?

Le bookmaker se paie avec vos mises avant même le résultats de vos paris !

En fait, lorsque vous misez sur un match qui a théoriquement 50 % de chance de passer, la cote devrait être de 2.

Or, le bookmaker gardera au moins 20 % de votre mise ( pour un taux de redistribution de 80 % ).

Ainsi, la cote ne sera pas de 2 mais de 1, 6.

Le bookmaker vous payera moins que le prévoit les chances sportives. les 0, 4 euro de différence sont gardé par les bookmakers.

En cas de gains, vous gagnez votre mise multiplié par 1, 6. En cas de perte, vous perdez votre mise.

Cela permet au bookmaker de conserver une partie des mises même en cas de gains pour les parieurs…

Les différents types de bookmakers

Vous devez distinguer les 3 types de bookmakers existants :

  • le bookmakers à cote fixe : vous pariez contre le bookmaker.
  • le bookmaker à cote mutuelle : vous pariez contre les autres parieurs.
  • le bookmaker de trading : vous vendez et acheter les cotes.

Chacun de ces types est important à connaître afin de parier sur les plus adaptés à votre jeu, votre gestion et à votre psychologie.

Ces différents types de bookmakers doivent être clairement expliqué, nous prendrons le temps plus en détail dans un prochain article.

Parier c’est entrer dans l’Histoire ! ( Cet article contient quelques exagérations… )

Historiquement, il est impossible de dater l’apparition des paris.

En tout logique, les paris sont nés en même temps que les premiers évènements sportifs. Là où il y a des doutes sur une issue, il peut y avoir des paris sur cette issue.

De fait, les paris avaient déjà cours dans l’antiquité. Les mises étaient effectuées sur les différents sports particulièrement en Grèce puis dans l’Empire Romain.

A l’époque une personne prenait les paris et redistribuait ensuite les gains entre les parieurs.

Il n’y avait donc aucun contrôle sur les paris réalisé. Que ce soit au niveau des cotes, des mises et du paiement des gains…

Il s’agissait d’une activité connue mais pas officielle.

Les Etats ont jamais cherché à contrôler cette activité économique. Très amateur, parfois active puis inexistante, difficile à structurer, cette économie a été trop instable pour nécessité un contrôle.

De fait, les paris sportifs sont devenu progressivement le terrain des organisations, de plus en plus structurés, cherchant à se financer…

En effet, historiquement, les paris sportifs ont souvent été la vitrine des organisations mafieuses dès la fin du XIX ème siècle.

Au Etas-Unis dans l’entre-deux guerre, la mafia a prospéré sur la production et la vente d’alcool lors de la prohibition. Ainsi que la prise de paris sportifs dans le cadre de l’économie souterraine.

Jusqu’à lors, les paris étaient fait de main à main entre les parieurs et les preneurs de paris.

De fait l’arrivée d’internet a clairement démocratisé le pari. Désormais, on peut parier de chez soi, à n’importe quelle heure, sur pleins de situations possibles au cours d’un match, sur un évènement situé à l’autre bout de la planète et seulement quelques seconde avant la rencontre…

Ainsi, en Nouvelle Ecosse, sous son plaide en hiver, on peut placer ses paris sur la Série A en Italie par exemple…

Dozka.fr
Exemple de bookmaker proposant des paris sur la Série A Italienne

Cela a eu pour effet la multiplication des preneurs de paris. Désormais, des centaines sont disponibles immédiatement pour placer un pari !

De fait, on peut penser que l’aspect officieux de la prise de paris est révolue avec l’informatique…

Loin de là !

Dans la jungle d’internet, les organisations mafieuses d’hier, ne prennent plus les paris de mains à mains. Leur activité continue via internet, à travers des bookmakers plus ou moins louche… Soyez prudent.

Brève histoire des paris sportifs en France

Il n’y a pas de traces concrètes des paris sportifs en France avant l’époque moderne.

En France, le pari sportif est moins culturel que les pays anglosaxons. De fait, cette activité est longtemps restée mineure, sans structure officielle.

Les paris ont gagnés un statut officiel et se sont développés surtout via les courses hippiques dès le XVIII ème siècle.

Dès lors, les bookmakers proposaient des paris mais sans structure encadrant leur activité.

C’est en 1930 qui le Pari Mutuel Urbain fut crée pour permettre la prise de paris sur les courses hippiques en dehors des hippodrome.

Ensuite, en conséquence de la Première Guerre Mondiale, à travers l’organisation de la loterie nationale pour les invalides, anciens combattants en 1933, on assiste à une institutionnalisation du jeu d’argent.

Bien entendu, cette loterie ne permettait pas de placer des paris sportifs mais amorçait le contrôle de l’Etat pour les jeux d’argents.

En 1991, après plusieurs changement de nom, la Loterie Nationale devient la Française Des Jeux.

Ainsi, jusqu’en 2010, les paris sportifs étaient possibles en France, mais pas de manière légale.

On devait s’inscrire sur des sites étrangers pour parier. L’Etat Français n’avait aucun contrôle sur les flux d’argent liés à cette activité économique.

Avec un chiffre d’affaires en progression constante, l’Etat Français a constaté son retard sur ses voisins européen en la matière et le manque à gagner de laisser cette activité sans contrôle.

En 2010, l’Etat a donc légalisé les bookmakers exerçant en France, les plaçant sous le contrôle de l’ARJEL ( l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne ).

Dès lors, une taxe est prélevée sur chaque pari effectué et l’Etat donne des accréditations ou les retires à des bookmakers selon un cahier des charges très stricte.

Ainsi, peu de bookmakers, une dizaine, sont autorisés via leur accréditation ARJEL sur le territoire.

On le voit avec l’évolution des paris sportifs au cours de l’Histoire, chaque pays a ses propres pratiques concernant cette industrie.

Nous allons faire la lumière sur les paris sportifs d’aujourd’hui dans différents pays majeurs.

Une activité plus ou moins ordinaire selon les pays…

Activité très encadré par les Etats, les paris en ligne sont un secteur économique à eux seuls ! Un secteur pesant des centaines de milliards d’euros…

Dans le monde, il existe des milliers de bookmaker, plus ou moins douteux et officiel, plus ou moins récents et commercial…

De fait, chaque pays a son histoire et sa culture vis-à-vis des paris sportifs.

Le pays du pari : l’Angleterre.

Historiquement, l’Angleterre c’est le territoire des paris en tout genre !

Il y est possible de parier sur la météo, sur la prochaine couleur vestimentaire de Kate Middleton, sur l’augmentation ou la baisse du chômage, sur les résultats à venir des élections…

Bref, sur tout et n’importe quoi.

Dans cette ambiance du « tout pari » pas étonnant que les plus grosses sociétés de paris en ligne y ont leur siège social.

Les principales entreprises mondiales de paris sportives sont rattachées à l’Angleterre. D’ailleurs, plusieurs bookmakers anglais sont devenus des entreprises monstrueuses qui pèsent des milliards à elles seules !

Ainsi, il n’est pas rare de voir les bookmakers sponsoriser des évènements sportifs ou être sponsor d’équipes sportives…

Toutefois, il est intéressant de constater que les paris en ligne se développent considérablement mais le pari en dur est encore très ancré dans la pratique des parieurs britanniques.

Partout au Royaume Unis, des milliers de boutiques de paris sportifs proposent quotidiennement des paris en dur. On peut par ailleurs y suivre les matchs sur des dizaines d’écrans géants…

Les paris font partis de la vie quotidienne des anglais et socialement, il n’y a pas d’image négative liée à cette pratique.

Le Royaume Unis, historiquement un pays de parieurs voit progressivement son influence diminuée sur le marché mondial. Avec l’avènement des paradis fiscaux qui proposent des avantages énormes, le Royaume Unis est concurrencé surtout en Asie.

Toutefois, il possède une telle avance sur tout les autres pays du monde que l’enjeu semble être surtout l’implantation de ses bookmakers dans les pays émergents.

Le marché potentiellement n°1 au monde : les Etats-Unis.

Première puissance mondiale, pays historiquement capitaliste et mondialiste, les USA ne sont pourtant pas le pays des paris sportifs, loin de là !

Tirailler entre libéralisation du marché et prisme religieux, les différents états des Etats-Unis n’ont pas les mêmes pratiques en matière de paris sportifs.

A noter qu’au USA, les paris en ligne sont autorisés seulement dans le Nevada ( Las Vegas oblige ! ), l’Oregon, le Delaware et le Montana.

Pour le reste des USA, la loi de 1992 « Professional and Mateur Sports Protection Act » ( ou PASPA ) et le « Unlawful Internet Gambling Enforcement Act » de 2006 interdisent la légalisation par les Etats des jeux d’argent en ligne et interdisent aux citoyens tout transfert d’argent vers les sites de jeux d’argent. Rien que ça !

Toutefois, des Etats face au manque à gagner de plusieurs milliard de dollars par an tente de faire bouger ces lois.

Ainsi, Le New Jersey a vu sa demande refusée par 3 fois depuis 2013 pour avoir l’autorisation de proposer des paris légaux.

En mai 2018, la cours suprême des Etats-Unis a statué que ces interdictions contrevenait au 10 ème amendement.

Cette jurisprudence devrait progressivement ouvrir les paris sportifs à l’ensemble des Etats.

Actuellement, les paris illégaux au USA pèsent plus de 140 milliards de dollars par an selon l’American Gaming Association.

Au USA, l’essentiel des paris sportifs sont locaux et se concentrent sur le football américain ( NFL ), le baseball ( MLB ) et le basket (NBA ).

Trump, candidat avait promis de libéraliser massivement le marché des paris sportifs en accédant au demandent des Etats favorables à l’ouverture du marché. Il appel donc les Etats à légaliser les paris sportifs.

Toutefois, Trump, président a rétropédaler sur la question de l’ouverture globale du marché des paris sportifs. Toujours favorables, Trump entend laisser chaque Etat libre de ses pratiques sans les encourager dans un sens ou dans l’autre…

En matière de paris sportifs, les USA sont un géant endormi. Face à la manne financière qui alimente l’économie parallèle, les Etats vont-ils restés encore longtemps loin de cette économie fleurissante et hors de contrôle ?

Le pari comme économie parallèle : l’Asie

A Singapour, d’immenses espaces permettent de parier sur des évènements du monde entier en temps réel.

En Asie particulièrement, le phénomène des paris en ligne se développe doucement.

Dopé à la fois par l’essor de la classe moyenne et plombé par des politiques qui tentent d’encadrer strictement cette activité.

Dans ce clair-obscur, l’influence des mafias dans ce marché ( non, ce n’est pas une blague, ni un cliché ) prend le pas sur les institutions officielles.

Culturellement, en Chine Continentale, Singapour, Hong Kong, la tradition du pari est ancestrale.

Or, à l’instar des casinos ( interdit en Chine saufs à Hong Kong par exemple ), les mafias sont très présentent dans cette économie souvent parallèle.

De nombreux sites illégaux de paris en ligne pullulent en Asie.

Ils ont vocation à blanchir de l’argent et à financer les filières en proposant des paris sur le sport européen et américain.

Toutefois, ce fléau touche peu le Japon.

En effet, les jeux d’argents y sont culturellement liée aux courses hippiques avec plus de 20 milliards de mises annuelles sur ce marché.

C’est une activité très populaire et très encadrée par l’Etat depuis sa légalisation en 1905. En comparaison, les paris sportifs y sont ultra-minoritaires.

Loin du contrôle de l’Etat en Chine, entre autres, l’économie parallèle développe des pratiques mettant en péril les jeux d’argents afin de maximiser ses profits.

Cette tendance inquiète à juste titre les clubs européens où l’actionnariat chinois se développe. Les cas de matchs truqués via ces investissement semblent se multiplier dangereusement…

Le seul prélèvement de commission lors d’une prise de paris est moins rentable que de planifier l’issue d’un match… La mafia tente donc de corrompre ou de peser sur le monde sportif pour y parvenir.

Alors, pour ne pas participer à couper la branche sur laquelle son assis les parieurs, avant de parier, vérifier la date de création du bookmaker.

En effet, un bookmaker vieux de plusieurs années apporte la garantie de stabilité, de fond et de fiabilité.

A l’inverse, un bookmaker récent doit d’abord faire ses preuves avant que vous ne déposiez de l’argent chez lui. Lorsqu’il y a de l’argent en jeu, il y a toujours un risque possible d’arnaque.

Les autorités chinoises font régulièrement fermer des sites de paris, casino ou poker en ligne pour activités illégales… Soyez attentif à votre pratique.

En Asie, plus particulièrement en Chine, l’évolution de la classe moyenne fait que l’investissement et la débauche d’argent tendent à se diversifier et à s’amplifier.

Marqueur social dans une société où la réussite doit être ostentatoire, les classes moyennes ont tendance à goûter de plus en plus aux paris sportifs au fur et à mesure que le pays s’ouvre massivement aux sports étrangers.

Le gouvernement chinois va-t-il chercher à encadrer cette activité pour contrôler les pratiques de cette classe sociale en plein boom ?

Les paris en ligne dans un pays à culture d’épargne : la France

Historiquement, un point a déjà été fait plus haut dans l’article.

Aujourd’hui, les paris sportifs en France sont en plein essor.

Sur les arrêts de bus, dans les publicités télévisuelles, sur internet, les bookmakers font de la pub massivement.

Culturellement, la France n’est pas un pays de paris. C’est un pays de placement et d’épargne.

Perçut comme étant une prise de risque dangereuse, une addiction et une activité mafieuse, le pari sportif est mal perçus en société.

D’où les millions dépensés par les bookmakers chaque année pour s’installer dans les consciences des français.

C’est donc une activité qui se démocratise lentement et entre peu à peu dans nos vies.

Le développement des paris en ligne participe à cet essor. Enfin, le marché français rattrape un peu de son retard !

Mais la route est encore longue…

Il faut bien visualiser le marché français comme étant émergent en matière de paris sportifs.

De nombreux parieurs potentiels ne sont pas encore dans les paris. Les bookmakers rivalisent donc d’offrent commerciales et de publicité pour y remédier…

Progressivement, le marché des paris sportifs va croître et devrait progressivement entrer dans le quotidien des français. C’est une économie en essor !

Le contrôle des bookmakers, un enjeu majeur pour les Etats

Nous l’avons vu, les paris sportifs, loin d’être marginaux, pèsent plusieurs milliards par an et par pays. C’est un marché et une économie à part entière et en constante augmentation.

Devant l’essor de ce nouveau secteur économique, le contrôle des jeux d’argents en ligne devient un enjeu important pour les Etats.

Dès lors, les Etats tentent progressivement d’avoir un contrôle sur ce marché afin de le taxer.

Le contrôle des Etats permet aussi de sécuriser le parieur.

En effet, en France, l’ARJEL assure les joueurs que les bookmakers accrédités remplissent tous des garanties en matière de gestion, de fond de provision, de sensibilisations à l’addiction et de paiement envers les joueurs.

La contrepartie de cette sécurisation pour le parieur, c’est une taxe prélevée par l’Etat sur le bookmaker pour chaque mise.

Le bookmaker devant faire de la marge, il diminue son taux de redistribution au joueur…

Cet article vous a t-il été instructif ? Pariez-vous en ARJEL ou hors ARJEL ? Laissez un commentaire pour nous donner votre avis !

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